Saint-Paul-les-Fonts

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Histoire et patrimoine

Tout a commencé avec une majorité d’habitants qui souhaitait leur indépendance par rapport à Connaux. Après quelques démarches administratives, le verdict est tombé par un arrêté préfectoral en date du 29 janvier 1949.

A la suite de cette décision tant attendue, les villageois ont été convoqués pour élire un conseil municipal composé de 11 membres. Les élections ont eu lieu le 15 mai 1949. La totalité des 128 inscrits a participé à ce vote. Sept jours après, soit le 22 mai 1949, le premier conseil municipal s’est réuni pour élire le Maire. A l’issue du scrutin, M. Marcel BONNARD, âgé de 45 ans à l’époque, était proclamé premier magistrat de la commune de Saint-Paul-les-Fonts, qui doit son nom à la présence de nombreuses fontaines ou sources sur ces terres.

Puis ce fut au tour de l’élection du seul et unique adjoint, M. Fernand MOUTON, père de Mme Renée BALAZUT, ancien maire de saint-Paul-les-Fonts de 1977 à 1995. Puis différents conseils municipaux se sont succédés pour mettre en place différentes commissions municipales : travaux publics, bâtiments communaux, eaux, enseignement, fêtes et sport, assistance, cimetière, agriculture, hygiène, finances. Le bâtiment de la mairie a toujours été à la même place, mais son entrée se faisait par la porte située Camin de Gran Carriero. Le personnel communal était composé d’un secrétaire de mairie, un cantonnier garde champêtre, un crieur public chargé d’annoncer les informations municipales, une garde cabine téléphonique, une balayeuse de classe, ainsi que d’une personne chargée de l’éclairage public, les lumandars ou interrupteurs crépusculaires n’existant pas à cette époque. Les membres du conseil se sont réunis jusqu’à la fin de l’année 1949 pour élaborer le budget conséquent pour l’époque, avec un peu plus d’un million d’anciens francs. L’office national des forêts décida du partage des bois avec la commune de Connaux, les fonctionnaires du cadastre délimitèrent le bornage du territoire communal. Ainsi le 1er janvier 1950, le secrétariat de mairie fut opérationnel. M. Marcel BONNARD fit deux mandats de 1949 à 1971, puis M. Jean CHARMASSON fut élu pour un mandat de 1971 à 1977. Ensuite, Mme Renée MOUTON-BALAZUT prit le siège de Maire de 1977 à 1995, M. Hyppolite LAVIER l’a suivie de 1995 à 1996 et enfin M. Marc ANGELI occupe aujourd’hui cette place depuis 1996.

Le village de Saint-Paul-les-Fonts compte aujourd’hui 1047 habitants.

Les habitants de la commune de Saint-Paul-les-Fonts se nomment les Saint-palains contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre "les Saint-paulais, les Saint-paulois". Tout simplement du fait qu’en occitant les habitants du hameau se nommaient les Sintpalenc au masculin et les Sintpalenque au féminin. Ainsi que le nom des habitants de Bagnols-sur-Cèze : Bagnolenc ; Sabran : Sabranec, etc...

L’ECOLE DES FILLES
L’insuffisance du local affecté à l’école des filles et ses mauvaises conditions d’hygiène furent signalées par les habitants de St Paul dans les années 1860.

Le conseil décida de donner suite à ses plaintes. Le 12 avril 1870, le conseil examina le projet de l’architecte M. DEGAN.

L’implantation était prévue sur un terrain de M. PON ARMAND. Le devis s’élevait à 9135 fr hors le coût du terrain. Le conseil jugea le projet trop onéreux et demanda à M. DEGAN de revoir les plans.

En août 1877, le projet fut relancé. Le conseil municipal examina le projet d’achat d’un terrain de 725 m2 à 2 francs le m2 appartenant à M. PONs ARMAND. Le devis prévisionnel s’élevait à 6090 fr et le terrain coûtait 1450 fr. L’achat du terrain eut lieu le 3 février 1879. L’entreprise FILLOUX commença les travaux.

En avril 1880, le conseil fut soumis au règlement définitif des travaux mais un excédent de dépense de 1600 fr se devait d’être justifié.

Après délibération, le conseil approuva les comptes et prévu de créer les ressources nécessaires pour payer le solde des travaux à l’entreprise FILLOUX.

L’EAU A SAINT PAUL
Jusqu’en 1880, les habitants s’alimentaient en eau grâce à des puits particuliers et à deux puits communaux.

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Une longue sécheresse menaça la santé publique. En 1885, la municipalité fit faire des travaux de sondage pour trouver une source afin de doter le hameau d’une arrivée d’eau.

Deux puits de recherche furent creusés dans le quartier Martinas. L’eau ne tarda pas à remplir les puits. La municipalité demanda alors à M. DEGAN d’étudier la réalisation d’une arrivée d’eau au hameau.

La présentation eu lieu en février 1887. Le projet fut approuvé et le conseil vota le budget prévu de 6058.56 fr. La séance d’adjudication eu lieu le 31 août 1887. C’est M. Joseph GARCIN qui la remporta pour une proposition financière de 4656.5 fr les travaux furent un succès.

LE LAVOIR
M. DEGAN avait préparé un projet de lavoir communal. Il fut examiné en février 1888 par le conseil municipal de Connaux. Il comportait le bassin, le rafraîchissoir, un abreuvoir et un étendage à linge. Le coût prévisionnel s’élevé à 3255 fr.

Pour l’implantation, une parcelle de Mme Veuve VIDAL fut achetée pour 400 fr. Les travaux furent confiés à M. DELAIGUE. Le certificat de réception des travaux dressé par M. DEGAN fut présenté au conseil. Le coût final s’élevait à 3470.61 fr.

Le conseil municipal délibéra sur le sujet de la maintenance des canalisations en 1903. Les platanes endommageaient les canalisations avec leurs racines. Il fut décidé d’abattre les arbres. M. H LIGIER, menuisier offrit 150 fr pour les 15 arbres en se chargeant de les faire abattre lui-même. Le conseil approuva.

LE CIMETIERE
« Qu’un peuple civilisé ne doit souffrir plus longtemps un cimetière tel qu’il en existe un au hameau de St Paul. Vous en connaissez comme moi la situation et je vous invite à délibérer sur ce sujet ». Tels ont été les mots de M. GENSOUL, maire, le 9 mai 1836. Au début du XIX°s, le cimetière se trouvait au centre du village et arrivait à saturation.

Le conseil municipal délibéra : la commune fit l’acquisition de 6 ares sur la propriété de M. LAGIER au nord du hameau pour la somme de 365 fr.

Sur les fonds de l’année 1837, la somme de 660 fr est allouée à la construction du nouveau cimetière. La population volontaire transporta les pierres et le sable nécessaires. Le devis de cette construction fut joint à la première délibération et transmise à M. le Préfet.

Deux ans plus tard, toujours pas de réponse. Le conseil municipal délibéra à nouveau sur ce sujet en 1838 et encore le 3 mai.

La réponse préfectorale arriva le 19 mai 1838. Lors de la cession du 3 juin, le conseil examina la lettre de M. le Sous Préfet et les rapports et plans du géomètre M. BOUCHET.

Les travaux furent confiés à l’entreprise PAYAN et se terminèrent en 1839. Au cours des années suivantes, le règlement concernant les différents types de concession, les tarifs des droits concessionnaires se mirent en place pour les cimetières de St Paul et Connaux.

La délibération définissant cette réglementation eut lieu en mars 1842 mais ne fut homologuée par la préfecture qu’en 1867. En 1909, le premier projet d’agrandissement vit le jour. L’étude fut confiée à l’architecte M. DEGAN.

Aujourd’hui, le cimetière est arrivé à nouveau à saturation et un nouveau cimetière est opérationnel.